BRORA 34 ans 1982

Nez : maritime et minéral, avec des notes d’algues séchées. Ensuite des pommes huilées, de la paille humide, un peu de chèvrefeuille et des touches sous-jacentes des chiffons pleins d’huile qui rappellent l’atelier d’un producteur de cidre au printemps. Des notes plus épicées et légèrement poussiéreuses de terre et de feuilles jaunies se développent ensuite et le nez révèle des arômes d’écorces fraichement pelées, de curcuma et de fleurs de muscade. Il y a aussi du sucre d’orge et une pointe de jus d’orange ou d’ananas en conserve, avec des arômes de pastilles à sucer et de la verdure, le tout sur un fond faiblement cireux. Une cire qui se révèle un peu plus après ajout d’eau, tout comme les parfums floraux et herbacés.<br>Corpulence : moyenne.

Bouche : tout commence assez doucement, avec seulement un peu de cette texture cireuse pour laquelle Brora est réputée. Du coup, c’est plus précis que prévu, avec du fruit, du chili et du poivre fraichement moulu. Comme l’impression de chaleur persiste, le chocolat noir fruité et la fumée du toasté doux de la barrique se révèle sur le chêne humide, les pommes et un goût anisé. La puissance se développe doucement, tout comme le fruité. Un peu d’eau renforce la texture cireuse, avec le poivre de Sichuan qui épice et rafraîchit la bouche malgré le fait qu’il soit masqué par du chocolat, de l’herbe grasse et du bonbon au fruit.

Finale : quelques épices en finale, du chocolat en poudre. Le sucre d’orge et l’anis disparaissent peu à peu au profit d’un boisé doux-épicé, de tarte aux pommes et de fondant au chocolat, avec un dernier et furtif rappel de poivre noir et de fruit doux.