Découvrez la distillerie Edradour


Découvrez la distillerie Edradour
Whisky d'Écosse
Située dans un village pittoresque du Speyside, la distillerie Edradour repose au creux d’une vallée traversée par un cours d’eau qui lui a donné son nom. Accessible par une route étroite bordée de murets de pierre, on la repère à sa pagode qui semble émerger des champs et pâturages. Le site, bordé de forêts, séduit par son charme simple : bâtiments blanchis à la chaux, huisseries rouges et parterres de fleurs éclatants.
L’ambiance, authentique et sans artifice, reflète le quotidien des employés qui travaillent à l’abri des regards depuis la fermeture des lieux au public en 2020. Pourtant, pour ceux qui les ont visités, le souvenir persiste : l’odeur envoûtante du malt et l’immensité des chais restent gravées dans les mémoires.
◊ Particularité du domaine, deux distilleries cohabitent depuis 2018 : pour augmenter la capacité de production, Edradour I a été dédoublée avec la création d’Edradour II, de l’autre côté du ruisseau. Inutile de tenter le jeu des sept différences techniques entre les deux sœurs : répliques fidèles des cuves de fermentation et des alambics de la première distillerie, celles d’Edradour II sont identiques pour garantir la continuité du style maison.
◊ L’une des curiosités d’Edradour I et II réside dans un système traditionnel désigné réfrigérateur « Morton ». Ce dispositif composé de plaques métalliques permet de refroidir le moût chaud uniquement avec de l’eau froide, avant de pouvoir lancer la fermentation. Autrefois courant, cet équipement n’est plus utilisé que par Edradour.
◊ Abritant les whiskies d’Edradour, de Ballechin et de Signatory Vintage, les chais — humides et froids même aux beaux jours — s’étendent sur plus de 500 mètres de long. En déambulant d’un entrepôt à l’autre, on est frappés par l’incroyable diversité des types de fûts — origine, taille, vieillissement — disposés selon une logique que seuls les propriétaires des lieux connaissent.
◊ Introduction à la distillerie qui réserve l’essentiel de sa production à des versions limitées, les cuvées 10 ans de Ballechin et d’Edradour offrent un joli duo tourbé-non tourbé.
◊ La multitude d’éditions élevées en fûts de porto, de jerez, de madère, de vins français ou italien… reflet de la passion d’Andrew Symington pour le monde viticole, séduira les amateurs de vieillissements atypiques.
◊ Le ruisseau qui traverse le domaine, Edradour Burn, offre une promenade bucolique dans les environs de la distillerie. S’il n’existe pas de sentier officiel pour suivre strictement son cours, il est possible d’emprunter une boucle bien balisée qui traverse la forêt et mène à la cascade Black Spout.
◊ À proximité d’Edradour, subsistent quelques vestiges de la distillerie Ballechin : fondée en 1810, elle ferma en 1927 en raison du détournement de sa source d’eau. En 2002, Andrew Symington a ressuscité ce nom en baptisant ainsi son single malt tourbé.
◊ Pour accompagner la dégustation, la meilleure bande-son reste la chanson Caledonia qui a donné son nom à l’embouteillage éponyme d’Edradour. Composé en 1977par le compositeur folk écossais Dougie MacLean, ce morceau au lyrisme évocateur faisant référence à l’ancien nom latin de l’Écosse, est devenu l’hymne non officiel du pays.
Edradour, Single Malt
Edradour, Single Malt