Découvrez la distillerie Warenghem


Découvrez la distillerie Warenghem
Whisky français
Située à Lannion, sur la Côte de Granit Rose, Warenghem joue un rôle pionnier dans l’histoire du whisky français. Cette maison bretonne fondée en 1900 s’est lancée, dès les années 1990, dans une entreprise presque insensée à l’époque : élaborer un single malt français.
Forte d’une longue histoire en matière de distillation, elle continue, encore aujourd’hui, de créer des spiritueux atypiques et anciens. Autrefois installée dans le centre-ville de Lannion, la distillerie est désormais établie sur le site de la source de Rest Avel, au sud-est de la ville.
Contrastant avec l’architecture fonctionnelle des bâtiments, rénovés en 2019, la salle de dégustation surplombe la vallée du Léguer. Prairies, haies bocagères et forêts de chênes, ce paysage constamment abreuvé des légendaires pluies bretonnes offre un cadre idéal pour découvrir les cuvées maison.
◊ Exposé à l’entrée de la distillerie, le catalogue des spécialités de la maison, datant du début du siècle dernier, retrace l’existence de ces liqueurs aux noms aussi désuets que savoureux : Liqueur du Couvent, Guignolet Breton, Liqueur Hygiénique ou encore Mandarine Régence.
◊ Dans la salle des alambics, les pot stills installés en 1994 sont les témoins d’une transition entre deux traditions. Conçus par la chaudronnerie Prulho spécialisée dans la fabrication d’alambics cognaçais, ils ont été commandés par Warenghem qui avait pris pour modèles ceux de Glenlivet et Balvenie. Leurs cols de cygne, qui avaient été redressés, ont été dans un second temps remis dans leur forme d’origine sur les conseils du Dr Jim Swan : un détail technique qui permet d’obtenir un distillat plus aromatique.
◊ À quelques minutes de la distillerie, on rejoint la tonnellerie Lefloch, ouverte par Warenghem en 2022. L’atelier, installé dans les anciens abattoirs de Lannion, permet d’observer des méthodes de fabrication d’un autre temps : chauffe au feu de bois, machines centenaires, façonnage manuel… ici, tout se fait à l’ancienne et à l’huile de coude. Du quarter cask de 50 litres aux grands formats de 600 litres, on retrouve aujourd’hui ces tonneaux faits main dans les chais de Warenghem.
◊ On ne déguste pas que du whisky chez Warenghem : on peut y goûter des liqueurs comme le Triple Sec Éclair ou la Menthe Éclair, dont les affiches originales des années 1920 ornent encore les murs de la boutique. Sans oublier l’Élixir d’Armorique, créé il y a 125 ans par le fondateur de la distillerie, ou encore la liqueur de fraises de Plougastel.
◊ Accolé à la tonnellerie Lefloch, Warenghem s’apprête à ouvrir une brasserie et un pub où l’on pourra déguster toute la production maison : bières, whiskies, chouchen.... Ce futur lieu abritera également de petits alambics pour des créations expérimentales.
◊ Depuis la distillerie Warenghem, on peut rejoindre le sentier des Douaniers — le célèbre GR34 — qui serpente sur 2 000 kilomètres le long du littoral breton, et explorer la côte de Granit Rose qui figure parmi ses plus belles étapes. Inspirée par ces paysages maritimes, la distillerie a rendu hommage à la beauté de l’archipel Triagoz, au large de Trébeurden, en baptisant l’une de ses cuvées Armorik « Triagoz ».
◊ En moins d’une heure de route, on rejoint les monts d’Arrée où se situent les marais de Yeun Elez. Traversées par un chemin de grande randonnée, ces anciennes tourbières, exploitées jusqu’aux années 1930, font l’objet d’une légende : on disait autrefois que la porte des enfers pouvait s’ouvrir en noyant un chien noir dans ces marais… Un récit illustré sur l’étui de Yeun Elez.
Warenghem, Single Malt
Warenghem, Single Malt