Fondée en 1971, la distillerie Inchgower fut fermée entre 1903 et 1930. En 1966, elle doubla sa capacité de production passant de deux à quatre alambics aux cols de cygne très courbés afin d’éviter le plus possible le reflux des...En savoir plus
Fondée en 1971, la distillerie Inchgower fut fermée entre 1903 et 1930. En 1966, elle doubla sa capacité de production passant de deux à quatre alambics aux cols de cygne très courbés afin d’éviter le plus possible le reflux des vapeurs d’alcool. Quant au cœur de chauffe, il contient un pourcentage important de queues de distillation dans le but de produire un single malt puissant et épicé. Arborant des tonalités herbacées, citronnées, miellées, champêtres ou encore salées et désireuse d’assouvir pleinement ses envies d’hégémonie, l’orge maltée n’hésite pas à révéler les recoins de la palette aromatique et gustative de cette jeune version qui se montre par ailleurs extrêmement fruitée et épicée.
Profil : vif, le premier nez oscille entre l’herbe coupée, la noix verte et l’orge maltée. A l’aération, il devient citronné et miellé. Elégante, l’attaque en bouche est fruitée (poire) et vanillée. Rapidement, l’orge maltée occupe le centre de la palette gustative. Le milieu de bouche est épicé (badiane, muscade) et acidulé (orange, pamplemousse). Saline, la finale est également torréfiée (café) et médicinale (baume).
Notes de dégustation
Nez : vif, net. Au premier nez, des notes de levain, d’herbe fraîchement coupée, de noix verte et de graines de moutarde entourent l’orge maltée. À l’aération, celle-ci se pare de tonalités citronnées et miellées (acacia). Puis, au fur et à mesure, de la praline et du chocolat lui procurent beaucoup d’onctuosité et de fruité (pomme verte, poire William).
Apparence : or pale.
Bouche : élégante, précise. Oscillant entre les fruits mûrs (poire, pomme) et la vanille bourbon, l’attaque en bouche est extrêmement précise. Cependant, l’orge maltée occupe rapidement le centre de la palette gustative. De nombreuses épices (badiane, muscade, girofle, gingembre) déversent leurs saveurs puissantes sur un milieu de bouche par ailleurs très marqué par les agrumes (orange, pamplemousse). En arrière-bouche, des fruits secs (amande, datte, noisette) côtoient des notes de pain grillé.
Finale : longue, équilibrée. Non dénuée de salinité, l’entame de finale est également torréfiée (café, tabac). De la menthe blanche lui procure ensuite beaucoup de fraîcheur et de vivacité. De plus en plus médicinale (baume, sinapisme), elle est en même temps réglissée. Très gourmande (flan à la vanille) et très fruitée (poire William juteuse), la rétro-olfaction évoque également un champ d’orge battu par une brise marine. Le verre vide est d’une grande finesse maltée.Profil