Mother Mesccia


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Rhum
Signé Velier, ce rhum blanc fait renaître une tradition monégasque, la mesccia, datant de l’époque où les voiliers génois sillonnaient le bassin méditerranéen.
Carrefour d’échanges depuis plus de 2 600 ans, le port de Monaco était, au XVIIe siècle, une escale stratégique où transitaient des marchandises du monde entier, parmi lesquelles le rhum des Caraïbes. Les marins ligures l’échangeaient notamment contre les agrumes locaux — citrons de Menton et de Roquebrune —, essentiels pour prévenir le scorbut, fléau des longues traversées en mer. Pour réduire et aromatiser ce rhum venu d’ailleurs, les habitants le mélangeaient à des vins fortifiés : le vermouth, prisé pour ses notes amères et herbacées, et le marsala, doux et oxydatif. De ces assemblages est née la tradition de la mesccia, du dialecte génois « mélange ».
Dans les années 2000, la Principauté cherche à faire renaître cette boisson oubliée. Un premier essai, réalisé avec de la canne à sucre cultivée et pressée en Espagne puis acheminée à Monaco, ne donne toutefois pas les résultats escomptés. La mesccia reste alors cantonnée aux archives… En 2021, Luca Gargano relance le projet. L’idée d’une mesccia du XXIe siècle émerge alors : un rhum élaboré entre les terres haïtiennes et les rues monégasques.
L’histoire de cette cuvée commence dans les champs de canne de Michel Sajous, à Saint-Michel-de-l’Attalaye, au nord de Haïti. Le jus de la mythique cristalline est distillé une première fois sur place, dans la distillerie Chelo, puis transporté au cœur de la Principauté, où il subit une seconde passe dans les alambics de la distillerie de Monaco, située dans le quartier de la Condamine.
Cette première expression, Mother Mesccia, servira de matrice à des cuvées futures, vieillies en fûts de vermouth et de marsala — clin d’œil à cette recette ancienne façonnée par le commerce maritime, les ressources locales et les usages médicinaux des siècles passés.
Mother Mesccia, Single Rhum
Mother Mesccia, Single Rhum